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Le procès de Jean-Paul Ney, le nouveau casse-bonbons planétaire

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from Seth Tobocman. There is a man **killing** another one and it says: **you 
don't have to fuck people over to survive**.

Depuis le début des délires de Jean-Paul Ney, tout le monde me dit "change de numéro de téléphone, passe en liste rouge", ou "tu devrais lui faire pareil", "installe un système d'identification pour le forum, avec identifiant et mot de passe. Depuis le début je répète que je ne modifierai pas ma vie à cause d'une personne en pleine confusion mentale. Je ne lui ai rien demandé, il a décidé de me menacer moi et ma famille de mort, je dépose plainte et on attend le procès.

Même s'il a quitté l'école très jeune, Jean-Paul Ney sait lire. Puisque j'ai toujours annoncé mon intention de laiser la justice s'occuper de ses actes, il savait, en lisant le code pénal, que ses actes était passibles de sanctions importantes. Dificile pour lui de jouer les étonnés comme il le fait dans l'un de ses courriers envoyés depuis Bois d'Arcy...

Les articles du code pénal que Jean-Paul Ney aurait dû lire sont les 222-17, 222-44 et 222-45 (pour lire ces articles, rendez-vous sur le site www.legifrance.gouv.fr

Et bien ce procès est arrivé. Et cela ne s'est pas très bien passé pour Jean-Paul Ney.

Nous nous sommes donc présentés le 10 mars devant la 18ème chambre du Tribunal Correctionnel de Nanterre. Lui en tant qu'inculpé, moi en tant que partie civile. Comme dans l'affaire Tati, le webmaster de Kitetoa.com était représenté par Maître Olivier Iteanu, ancien président de l'ISOC France.

Démontrant que sa fixette n'était pas réglée, le 19 février, Jean-Paul Ney expliquait dans Usenet que mon procès s'approchait à grands pas.

Le 10 mars, la juge commence par lire une partie des motivation du renvoi de Jean-Paul Ney devant le tribunal. Je me permet d'en citer quelques extraits:

"L'enquête menée, à partir d'octobre 2002, par l'Ofice spécialisé faisait apparaître que Jean-Paul Ney utilisait un "proxy" (ordinateur relais) pour rester anonyme lors des expéditions de messages sur le forum du site www.kitetoa.com. Toutefois, les allusions dans certains textes, relatives au fait qu'Antoine Champagne ait porté plainte ou qu'il ne se soit pas présenté à la médiation laissent peu de doute quant à l'identité de l'auteur.

[...] Les textes en cause conduisaient les enquêteurs à s'interroger sur l'équilibre mental de celui-ci.

Il était également constaté que Jean-Paul Ney envoyait sur le forum du site www.kitetoa.com des messages contre lui-même afin de se faire passer pour une victime.

Au début du mois de décembre 2002, les messages reçus par Anoine Champagne émanaient directement de l'adresse internet de Jean-Paul Ney, identifié formellement comme en étant l'auteur.

[...] Face ux éléments probants qui lui étaient présentés, Jean-Paul Ney ne pouvait fournir aucune explication.

[...] Lors de sa comparution devant le juge d'instruction, Jean-Paul Ney réitérait ses dénégations, se présentant comme la victime des persécutions d'Antoine Champagne.

Le 8 avril il reconnaissait être l'auteur de certains des messages de menaces reçus sur le forum de wwww.kitetoa.com et contestait ou ne se souvenait pas avoir envoyé les autres.

Au cours du procès, Jean-Paul Ney reconnaîtra en bloc.

La juge nous apprendra également que Jean-Paul Ney, qui jure ne jamais être passé à l'acte et qu'il ne le ferait jamais (encore heureux), a déjà été condamné à 120 heures de travaux d'intérêt général pour "vol avec violence".

Trois experts psychiatriques ont rencontré Jean-Paul Ney entre sa garde à vue et sa libération de prison. Le premier l'a trouvé dans un état préoccupant. La juge estime d'ailleurs au cours du procès qu'il était malade à ce moment là. Le psychiatre expliquait: il "présente ce jour des troubles du cours de la pensée avec flou du discours, évasif, références multiples quant aux dates et à la chronologie, multiples propos contradictoires d'ailleurs possiblement mythomanes et/ou fabulatoires. Il existe une forte distortion entre les deux images qu'il cherche à donner de lui-même. Celle d'un grand reporter célèbre, baroudeur au moyen-Orient, travaillant pour des commanditaires connus (Canal +, VSD, LCI, Sipa Presse) et celle d'une victime dolente de quelqu'un qui le persécuterait via Inetrnet. Il est possible que le clivage de la personnalité, avec ses aspects défensifs tantôt ... (illisible) ... , soit le symptôme d'une lourde pathologie mentale sous-jacente ou débutante [...].

Plus tard, deux autres experts estimeront que "L'examen psychiatrique de Jean-Paul Ney n'a pas mis en évidence de pathologie psychotique majeure décompensée. Même si on reconnaît chez lui certains mécanismes de type paranoïaque avec projection, rigidité et fausseté du jugement, on ne peut le considérer comme présentant une pathologie paranoïaque décompensée. Son accès à la réalité est satisfaisant.

On ne retrouve pas chez lui de méchanisme imaginatif, interprétatif ou hallucinaoire.

Enfin, on peut éliminer tout clivage de la personnalité, tout processus de type schizophrénique. Ce sont en fait des traits mégalomaniaques et immatures associés à une certaines propension à surévaluer ses résultats et ses capacités qui dominent chez Jean-Paul Ney. Par ailleurs, on note chez lui une réelle tension narcissique avec probablement un sentiment de mise en danger quand il est contesté.

Certes la violence de certaines menaces, leur répétition son préoccupantes mais on peut noter par ailleurs que cette ultra-violence verbale n'a jamais été agie".

Sauf lorsqu'il se lance dans des "vols avec violence", bien entendu...

Au début du procès, Jean-Paul Ney insiste à plusieurs reprises sur les "attaques personnelles" qu'il ne pouvait pas laisser passer. Mais la juge le coupe à chaque fois pour lui faire convenir qu'il n'y a aucune trace de menaces ou d'attaques de ma part. Que si cela avait été le cas, il aurait porté plainte et cela aurait été retrouvé, comme cela l'a été pour les siennes. Il finit par en convenir.

Jean-Paul Ney, soutenu en ce sens par son avocat avait choisi la stratégie de "l'apaisement". Le mot est revenu à de nombreuses reprises. Il a donc fait des excuses publiques en se tournant vers le webmaster de Kitetoa.com.

Il insiste sur le fait que ses menaces étaient virtuelles. C'est le net, donc c'est virtuel... Sauf que les coups de téléphone étaient réels, les messages envoyés sur le forum aussi, les pages diffamatoires sont, pour certaines, toujours disponibles sur Internet. Etrangement, tout cela a semblé très réel au webmaster de Kitetoa.com. Et je ne vois pas en quoi des actes perpétrés via Internet seraient "virtuels". Au demeurant, le jugement démontre que pour virtuels qu'ils soient, ces actes sont punissables.

Apaisement ou pas, la juge l'a condamné à :

- 1 ans de prison avec sursis
- 2 ans de mise à l'épreuve
- une obligation de soins psychiatriques
- une interdiction d'entrer en contact avec moi ou ma famille
- ordonne la confiscation d'un disque dur
- reçoit ma constitution de partie civile
- le condamne à payer 3000 euros de dommages et intérêts
- et 1000 euros de frais de justice.

Elle déboute Antoine Champagne de sa demande de publication de sa condamnation sur son site personnel jpney.free.fr

Toujours tout à son souci d'apaisement, Jean-Paul Ney indique avoir compris la leçon et laisser de côté les critiques contre lui et son magazine. Lesquelles? Mystère.

Ceci dit, même si je suis ravi d'apprendre que Jean-Paul Ney a fait un retour dans la réalité, l'expérience me recommande d'être vigilant sur les prochains dérapages possibles.

Jusqu'ici, rien ne semble lui avoir fait comprendre que l'on ne peut pas harceler une personne et la menacer de mort ainsi que sa famille. Ses déclarations publiques à la suite de toutes ses confrontations avec des représentants de la justice le prouvent.

Ainsi, après sa garde à vue au commissariat de Garches, il écrivait et publiait sur Internet:

"Convocation au commissariat, garde à vue pendant une journée, j'apporte mes pièces, toutes les preuves. Le policier xxxx fera preuve de bon sens, comprendra ce qui se passe réellement, mais il doit suivre la procédure et doit : soit m'inculper, soit me confronter à Antoine Champagne. "

Bien entendu sa vision de sa rencontre avec ce policier est totalement inverse de la réalité

Après la médiation pénale au cours de laquelle il a fait l'objet d'un rappel à la loi, il écrivait et publiait sur internet:

"Mais le pauvre bouge oublie une chose, c'est que le substitut du procureur du Tribunal de de Grande Instance de Nanterre m'a donné raison"

Le procureur lui avait tellement donné raison que lorsqu'il a été saisi à nouveau, il a décidé de le poursuivre au pénal...

A la veille de son procès, il écrivait et postait dans Usenet, les forums de discussion sur Internet que mon procès allait se tenir sous peu...


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