Pourquoi je quitte ce métier jeudi 2 septembre 2004. Tel un soldat, j'ai servi ce métier avec passion, j'ai suivi des ordres donnés mais parfois, j'ai osé franchir la ligne rouge - la jaune ? - Ce n'était pas un problème, je dansais tous les jours dessus... Ce soir, à l'heure où j'écris cette lettre, c'est un désespoir qui m'emplit. Après avoir été attaqué, diffamé, insulté et dénigré auprès de mes employeurs, et de ma profession, vu mon image et des photos m'appartenant utilisées sans mon autorisation dans le but avéré de me couler via de stupides jeux moqueurs, après avoir vu ma correspondance privée publiée au mépris de la loi, après avoir vu également mes amis, et mes relations à leur tour attaqués, pour finalement avoir été menacé de mort, tout est terminé. J'ai vécu tout ce qu'un simple citoyen n'aurait jamais pu vivre, je ne vais pas ici citer des faits d'armes ou d'autres succès, je passerais pour un « mythomane », comme certains aiment le faire croire. J'ai déjeuné, discuté, avec certains grands de ce monde, j'ai vu l'actualité se dérouler devant mes yeux, et pas devant une lucarne... J'ai osé affronter à 20 ans la guerre... Ce qui vaut ce départ aujourd'hui ce n'est pas le fait de n'avoir plus envie de se battre, non, c'est un profond dégoût un écoeurement total de cet ensemble de médisances à mon égard. Comme certains le savent aujourd'hui, plusieurs individus - dont des confrères - ont tout fait pour me traîner dans la boue. Inutile d'en exposer d?avantage ici... cela ne servirait de toutes façons à rien... répondre à la meute ne sert à rien... Quoi que l'on dise, elle continue d'hurler... Sachez seulement, que si je quitte le bateau qui coule, c'est pour sauver mon honneur et surtout ma famille, qui a du subir les pires moments et qui souffre profondément de toutes ces attaques, et je ne la laisserai pas couler avec moi. Il me reste heureusement un endroit charmant dans les Pyrénées qui m'attends, les lieux de mon enfance, des lieux où amitié et honneur étaient encore des mots valables. J'espère y retrouver la paix Je suis un travailleur né et peut-être un jour je reviendrais plus fort, sais-t-on jamais ? Je remercie tous ceux qui m'ont aidé à me relever et à supporter des moments difficiles et qui ont du, pour certains d'entre eux, supporter eux même des attaques pour seul fait de m?avoir soutenu ! Je souhaite bon courage aux autres victimes de la meute, en espérant qu'ils puissent s'en sortir et ne subissent pas tout ce que j'ai subi.